Il faut savoir que pour le moment, je n’ai participé qu’à une épreuve IRONMAN 70.3. C’est donc sans aucune prétention que j’en parle, mais certaines parties de mon expérience pourraient vous être utiles.
La natation
C’est un départ par vague, des plus vieux au plus jeunes (à l’exception des professionnels qui partent en premier), ainsi plusieurs nageurs très rapides partent en dernier. Il y a alors, inévitablement, un moment où on se fait rattraper et parfois bousculer par les plus rapides. Il ne faut pas s’attendre à une nage tranquille! J’ai d’ailleurs reçu plusieurs coups de pied et d’épaules durant le premier kilomètre. Décidemment, ça joue dure pour faire sa place, mais heureusement la fin du parcours est plus calme puisque les gens se dispersent. De plus, la nage en eau libre n’offre pas les mêmes repères visuels qu’en piscine, compliquant ainsi la tâche puisque ce n’est pas si évident de nager en ligne droite quand on n’y voit rien. Je vous conseille donc de nager plus d’une fois en eau libre avant votre épreuve. Il est aussi pertinent de mentionner qu’à votre sortie de l’eau, vous pourriez ressentir une certaine désorientation, mais rassurez-vous, ça ne dure que quelques instants.
Les zones de transitions
À la sortie du lac, des bénévoles sont présents pour nous aider à enlever le wetsuit et cette aide est bien appréciée. N’ayant pas à vous battre avec votre combinaison afin de vous en extirper, vous pourrez conserver vos forces pour les prochaines étapes. Avant de débuter la portion vélo, il est préférable de manger et boire même si l’envie n’y est pas. J’ai fait cette erreur l’an dernier et une fois rendue à la course à pied, je manquais grandement d’énergie et il était malheureusement trop tard pour refaire mes réserves. Cette année, je vais donc tester différentes barres, gels, jujubes et boissons avant l’évènement afin de trouver la combinaison idéale. Lors de la transition vélo-course à pied, il est aussi important de ne pas oublier une casquette et de la crème solaire… Avec les coups de soleil que j’ai eu, je vous confirme que c’est utile!
Le vélo
Pendant la portion vélo, le sillonnage (suivre à moins de 6 vélos la personne devant nous) est interdit et des arbitres se promenant sur le trajet distribuent des pénalités de 5 minutes aux cyclistes qui ont recours à cette tactique. Il faut ainsi rester attentif en tout temps afin de ne pas suivre de trop près les autres cyclistes. De plus, le temps permis pour effectuer le dépassement d’un autre cycliste n’est que de 25 secondes. Il est donc préférable de planifier vos dépassements pour ne pas être pénalisé. Le parcours du Mont Tremblant comporte un dénivelé de 900m et il est important de faire une mise au point de son vélo avant l’évènement puisque les changements de vitesses sont nombreux. D’ailleurs, si vous avez un système de changement de vitesse électronique, n’oubliez pas de vous assurer que la charge de la pile sera suffisante pour compléter l’épreuve sans problème.
La course
Pour moi, le demi-marathon a été de loin la portion la plus difficile en raison d’une alimentation inadéquate et d’un petit manque de préparation. C’est à partir de ce moment que j’ai réalisé l’importance de faire plusieurs sorties de plus de 15 km en entrainement et de faire quelques entrainements de course à pied précédés d’une sortie en vélo. Également, les 2-3 premiers et derniers kilomètres du parcours comportent plusieurs côtes, il est donc important de s’y être préparé adéquatement.
Il est aussi pertinent de mentionner que tout au long de l’épreuve IRONMAN, le port d’écouteurs est interdit. Votre motivation sera alors mise un peu plus à l’épreuve, surtout si comme moi, vous vous entraînez habituellement avec de la musique.
La conclusion
Avec une préparation adéquate et beaucoup de motivation, le IRONMAN 70.3 est selon moi atteignable pour quiconque est en bonne santé. Cet évènement représente un superbe objectif d’entrainement et permet de dépasser ses limites. Évidemment, je recommande l’expérience à tous ceux et celles qui désirent relever un nouveau défi sportif!