Plusieurs mythes circulent au sujet des chaussures de course à pied, en voici 5 fréquents!
1- Le poids corporel doit être considéré lors du choix du soulier
FAUX, la présence d’un surpoids ne devrait pas influencer le choix du niveau d’absorption nécessaire. Il est même recommandé qu’un débutant avec un surpoids s’oriente davantage vers une chaussure de course à pied plus minimaliste* pour favoriser ses mécanismes d’absorption naturels et ainsi prévenir l’arthrose aux genoux très fréquente dans les cas d’embonpoint.
2- Les gens avec les pieds plats devraient acheter des souliers possédant un soutien de l’arche plantaire (anti-pronateur)
FAUX, la pronation constitue un moyen naturel permettant de diminuer la force d’impact des pieds au sol. Cette absorption au niveau des articulations du pied diminue donc les chocs transmis aux genoux, aux hanches et à la colonne vertébrale. Toutefois, dans certaines situation où la pronation excessive du pied provoque des douleurs qui ne sont pas réduites par une approche thérapeutique habituelle, l’utilisation d’un support externe (orthèse plantaire, soulier anti-pronateur) pourrait être envisagée.
3- Les habitudes de chaussage prises en bas âge et les années d’expériences en course à pied devraient être considérées lors du choix d’une chaussure.
VRAI, les coureurs habitués à marcher pieds nus et les débutants devraient plutôt être orientés vers un soulier avec moins d’absorption et de soutien que ceux ayant beaucoup d’expérience de course avec une chaussure possédant un indice minimaliste faible.
4- Le poids d’une chaussure a peu d’influence sur les performances
FAUX, il a été démontré qu’il y a augmentation de la consommation d’oxygène de 0,7 à 1% par tranche de 100g ajoutée au poids du soulier. Cela représente une différence de 15 à 20 minutes pour un marathonien moyen (4h20) s’il court avec une chaussure de 120g par rapport à 350g.
5- La présence d’une blessure aura une influence sur le choix du soulier
VRAI, un soulier avec une bonne capacité d’absorption et une plus grande rigidité permettra de protéger une blessure au pied, tendon d’Achille ou mollet. Dans le cas de douleurs au genoux, aux hanches et au dos, un soulier plus minimaliste* permettra de diminuer les impacts en améliorant les méthodes d’absorption naturelles du corps humain.
*L’emploi du terme minimaliste est utilisé en comparaison entre 2 chaussures. Les facteurs influencant le degré minimaliste d’une chaussure sont la flexibilité, le poids, le dénivelé (différence d’épaisseur de la semelle entre le talon et les orteils), l’épaisseurs au talon, les technologies de stabilité et de contrôle du mouvement.